Daily Shaarli
February 25, 2025

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Dans cette nouvelle enquĂȘte, lâĂ©quipe de Cash va vous rĂ©vĂ©ler comment vos tĂ©lĂ©phones vous espionnent et collectent des donnĂ©es trĂšs personnelles sur votre religion, votre moral ou votre grossesse sans votre consentement. Par exemple, lorsque vous vous connectez sur des sites de santĂ©, vous transmettez des informations qui vont ĂȘtre envoyĂ©es Ă votre insu Ă des entreprises appelĂ©es des data brokers. Câest ainsi que vous recevez des publicitĂ©s ciblĂ©es⊠Un marchĂ© colossal, estimĂ© Ă 400 milliards dâeuros en Europe.
Vous croyez quâen Ă©teignant votre tĂ©lĂ©phone, ou votre ordinateur, vous pourrez leur Ă©chapper ? Et bien non car nous avons dĂ©couvert quâils ont un autre moyen de vous pister, votre carte vitale ! Dans la moitiĂ© des pharmacies françaises, les informations sur les mĂ©dicaments que vous avez achetĂ©s sont transmises au plus gros data broker de donnĂ©es mĂ©dicales au monde, IQVIA. Sans le savoir, 40 millions de Français seraient ainsi pistĂ©s.
Votre vie privĂ©e les intĂ©resse, Cash Investigation sâest intĂ©ressĂ© Ă eux !

Ghidra is a software reverse engineering (SRE) framework created and maintained by the National Security Agency Research Directorate. This framework includes a suite of full-featured, high-end software analysis tools that enable users to analyze compiled code on a variety of platforms including Windows, macOS, and Linux. Capabilities include disassembly, assembly, decompilation, graphing, and scripting, along with hundreds of other features. Ghidra supports a wide variety of processor instruction sets and executable formats and can be run in both user-interactive and automated modes. Users may also develop their own Ghidra extension components and/or scripts using Java or Python.
In support of NSA's Cybersecurity mission, Ghidra was built to solve scaling and teaming problems on complex SRE efforts, and to provide a customizable and extensible SRE research platform. NSA has applied Ghidra SRE capabilities to a variety of problems that involve analyzing malicious code and generating deep insights for SRE analysts who seek a better understanding of potential vulnerabilities in networks and systems.
If you are a U.S. citizen interested in projects like this, to develop Ghidra and other cybersecurity tools for NSA to help protect our nation and its allies, consider applying for a career with us.
Dans cet écrit personnel, je parlerai de mon parcours en informatique, sujet qui me passionne depuis tout petit. J'expliquerai briÚvement mes choix politiques sur le sujet. Je précise que je suis trÚs loin de m'y connaßtre en politique d'une maniÚre générale, je suis assez peu cet univers sur lequel je me sens globalement impuissant, par manque de connaissance. En revanche, mes connaissances techniques en informatique sont suffisamment approfondies pour me permettre de comprendre les enjeux politiques sur le sujet, les choix opérés par les gouvernements et les entreprises de la tech.

La folle évolution du stockage informatique
Capital.fr
10â13 minutesFilms HD, MP3, photos, projets professionnels⊠Chaque jour, sans mĂȘme y penser, nous produisons â et donc devons stocker â une masse toujours plus grande de donnĂ©es. Pourtant, lâĂ©poque oĂč lâon avait besoin de 12 disquettes pour lancer un logiciel sur un ordinateur Atari nâest pas si lointaine. Au fur et Ă mesure de lâĂ©volution de nos ordinateurs, puis de nos tĂ©lĂ©phones, il a fallu imaginer de nouveaux moyens pour compiler et retrouver toutes ces informations. A lâheure du big data, le stockage, dâabord analogique, puis numĂ©rique, sâest donc adaptĂ©. Selon la loi de Kryder, du nom dâun ingĂ©nieur amĂ©ricain, nous pouvons techniquement doubler la capacitĂ© de nos disques durs tous les treize mois, tout en en divisant par deux le coĂ»t. Toujours plus dâespace, toujours moins cher : en 1981, le coĂ»t de stockage dâun mĂ©gaÂoctet (Ă peine une chanson MP3) Ă©tait de 700 dollars. En 1994, il passait sous la barre de 1 dollar. En 2013, 1 centime suffisaitâŠ
1890 : la carte perforée, une mémoire à 80 trous
Au dĂ©but du 18Ăšme siĂšcle, le Français Basile Bouchon eut lâidĂ©e de percer des rubans de tissu (puis de carton) pour automatiser son mĂ©tier Ă tisser. Cent cinquante ans plus tard, Herman Hollerith, employĂ© au United States Census Bureau, dĂ©posa le brevet dâune machine pour lire les trous de ces cartes et les transformer en donnĂ©es exploitables, puis lâutilisa en 1890 pour le recensement, quâil traita en un an, contre dix prĂ©cĂ©demment. Herman Hollerith, ÂpersuadĂ© quâil venait de faire une dĂ©couverte essentielle, lança sa propre sociĂ©tĂ© (IBM) et inventa la mĂ©canographie, ancĂȘtre de lâinformatique.
1928 : 50 octets par centimÚtre de bande magnétique
La bande magnĂ©tique est lâune des plus anciennes ÂmĂ©thodes de stockage et elle continue Ă ĂȘtre utilisĂ©e. Mise au point en 1928, elle permettait dâabord dâenregistrer du son et servait dĂšs les ÂannĂ©es 1930 Ă capter des concerts, avant que lâimage ne fasse son apparition. ÂRapidement, la bande ÂmagnĂ©tique fut ÂminiaturisĂ©e et enroulĂ©e avant dâĂȘtre intĂ©grĂ©e dans des boĂźtiers : les cassettes, audio ou vidĂ©o. Le format le plus utilisĂ© fut la VHS, sur laquelle on pouvait rĂ©enregistrer Ă ÂvolontĂ©, une rĂ©volution. Dans les annĂ©es 1950, ce Âsupport fut aussi ÂutilisĂ© dans les Âpremiers disques durs Âdâordinateurs. Et sâil semble aujourdâhui en voie de disparition, il continue pourtant de servir, Ânotamment grĂące Ă son Âexceptionnelle rĂ©sistance Â(environ trente ans de durĂ©e de vie) et Ă des capacitĂ©s de stockage atteignant dĂ©sormais les 5 tĂ©raoctets (soit 5 000 milliards dâoctets). ÂAinsi, en 2011, quand Gmail a supprimĂ© par mĂ©garde des millions de boĂźtes mail, Google a pu en restaurer toutes les donnĂ©es, en les Ârecherchant sur ces Âfameuses bandes magnĂ©tiques oĂč Ă©tait toujours enregistrĂ©e une copie. Pratique.
1971 : une image sur un disque grand comme une pizza
Alors que les entreprises sâĂ©quipaient dâordinateurs individuels, il leur fallait trouver le moyen dâajouter de nouveaux logiciels. IBM reprit alors le principe de la bande magnĂ©tique quâil transforma en disque plat et intĂ©gra dans un support de la taille dâune petite pizza ! Souple et fragile, ce nouveau support nâĂ©tait pas pratique Ă transporter et on ne pouvait y Ă©crire quâune centaine dâoctets, soit un document de quelques pages ou⊠une image de mauvaise qualitĂ© ! Et si le coĂ»t Ă©tait relativement abordable, le lecteur, lui, Ă©tait hors de prix : quasi celui dâun ordinateur. Au fil des ans, de nouveaux modĂšles apparurent, avec plus de capacitĂ©s dans moins dâespace, comme la disquette 5,25 pouces (13 centimĂštres tout de mĂȘme). On pouvait y enregistrer 360 ko (un livre) Ă ses dĂ©buts, jusquâĂ 1,2 Mo au dĂ©but des annĂ©es 1980.
1982 : une disquette de la taille d'une poche de chemise
En 1984, Apple dĂ©cide dâĂ©quiper ses ordinateurs Macintosh avec un lecteur de disquettes 3.5, inventĂ© par Sony. Rapidement, ce format sâimpose. Plus solides grĂące Ă leur conditionnement rigide et avec un volet en mĂ©tal pour protĂ©ger la partie magnĂ©tique, ces disquettes ont un autre avantage, apprĂ©ciĂ© des informaticiens : elles tiennent dans une poche de chemise, leurs mensurations ayant Ă©tĂ© prĂ©vues Ă cet effet. Avec une capacitĂ© initiale de 720 ko, la disquette passe Ârapidement Ă 1,44 Mo (un morceau MP3 de basse ÂqualitĂ© ou une photo en HD en nĂ©cessite au moins le double). Surpris par le succĂšs dâApple, IBM et ses concurrents intĂšgrent Ă leur tour ce nouveau format, et la Âdisquette devient incontournable, jusquâĂ ce quâelle soit dĂ©passĂ©e par de nouveaux formats. En mars 2011, Sony en arrĂȘte dĂ©finitivement la production. Mais avoir conservĂ© un lecteur Ă la Âmaison peut encore servir : en avril 2014, Cory Arcangel, un fan dâAndy Warhol, a mis la main sur de vieilles Âdisquettes contenant une Âdizaine dâimages de lâartiste, sans doute les plus vieilles «Ćuvres dâart numĂ©rique» connues.
1984 : 80 minutes de musique sur les premiers CD-Rom
Si le CD audio a tuĂ© le vinyle en dix ans Ă peine, le CD-R fera de mĂȘme avec la disquette. Philips et Sony, les deux leaders du marchĂ© Âmusical, ont Ă©laborĂ© Âensemble les standards de ce nouveau format. Dâabord cantonnĂ© Ă lâenregistrement de bases de donnĂ©es, il se dĂ©mocratisa dans les ÂannĂ©es 1990. Avec une capacitĂ© de 500 Ă 700 Mo, il permet Âdâenregistrer 80 minutes de musique ou une heure de vidĂ©o, mĂȘme si la qualitĂ© nâest pas au rendez-vous. En 1997, un nouveau format voit le jour : le CD-RW, qui permet de réécrire plus de 1 000 fois sur le mĂȘme disque. DĂšs les annĂ©es 2000, les lecteurs CD-R sont remplacĂ©s par des lecteurs-graveurs, et le grand public peut alors archiver le contenu de son ordinateur. En parallĂšle, le DVD (1995) puis le Blu-ray (en 2006, le disque de 50 Go contient 4 Ă 6 heures de film) permettront dâaugmenter la capacitĂ©, et donc la qualitĂ© du contenu. Sony travaille Âmaintenant sur son descendant, le Blu-ÂViolet-ray, qui pourrait contenir jusquâĂ 1 tĂ©raoctet (To), soit la totalitĂ© des saisons dâune sĂ©rie ou 50 films en HD.
1994 : 70 disquettes compactées dans un seul disque Zip
Au milieu des annĂ©es 1990, les logiciels Ă©tant de plus en plus lourds, les disquettes ne font plus le poids (il en faut une dizaine pour installer un programme et lancer un jeu). Iomega invente alors la disquette Zip, contenant lâĂ©quivalent de 70 disquettes classiques (4 albums MP3 ou 10 minutes de vidĂ©o, une premiĂšre pour le grand Âpublic). Elle est aussi deux fois plus rapide que la Âdisquette et moins chĂšre que le CD-R. Mais Iomega se heurte aux constructeurs, qui nâintĂšgrent pas ses lecteurs. Seules quelques entreprises sâĂ©quipent alors dâun lecteur externe, avant que le Zip ne tombe dans lâoubli.
2000 : plus de 100 DVD sur les cartes les plus récentes
A la fin des annĂ©es 1990, ÂtĂ©lĂ©phones, appareils photo, CamĂ©scope, consoles de jeux ou lecteurs MP3 ont besoin dâespaces de stockage fiables et de petite taille. Rapides et fonctionnant avec peu dâĂ©lectricitĂ©, les cartes mĂ©moire Flash (basĂ©es sur la technologie imaginĂ©e par Toshiba, qui permet dâenregistrer sans support magnĂ©tique) deviennent vite incontournables. DiffĂ©rents formats voient alors le jour, la CompactFlash Ă©tant la plus utilisĂ©e. Si les premiĂšres avaient des capacitĂ©s de stockage limitĂ©es (1 Mo), mais suffisantes pour les appareils photo de lâĂ©poque, les nouvelles gĂ©nĂ©rations contiennent entre 8 et 16 Go. Certaines montent mĂȘme jusquâĂ 512 Go, soit de quoi sauvegarder lâĂ©quivalent de⊠plus de 100 DVD. Mais il faut y mettre le prix : 1 500 dollars. Câest cher, mais ce nâest rien comparĂ© Ă ce que câĂ©tait. En 1991, 1 Go de mĂ©moire Flash coĂ»tait 45 000 dollars (un iPhone en nĂ©cessite 32 Go).
2000 : Deux ans de musique sur une clé USB
Utilisant la technologie Flash, IBM Âinvente un outil qui tient dans la poche : la clĂ© USB. Simple Ă utiliser, elle est solide et ne se raye pas, contrairement au CD. DĂ©but 2000, les premiĂšres Ă©taient assez grosses, encore chĂšres et ne contenaient que quelques mĂ©gaoctets. En 2007, on pouvait y mettre jusquâĂ 16 Go (soit 3 DVD) ; 512 Go dĂ©but 2013 ; 1 To trois mois plus tard. Mais un tel bijou, sur lequel on peut stocker deux ans dâĂ©coute de morceaux MP3, a un prix : 1 050 euros. Pas trĂšs intĂ©ressant : un disque dur externe de mĂȘme capacitĂ© (certes plus encombrant et un peu moins rapide) vaut moins de 100 euros. Mais les prix de la mĂ©moire Flash Ârestent Ă©levĂ©s, la demande mondiale Ă©tant plus forte que la production.
2014 : dans le cloud, 1.000 milliards d'octets pour 7,2 euros
Au dĂ©but des annĂ©es 2000, Amazon avait un problĂšme : en dehors des pĂ©riodes de forte affluence, ses immenses serveurs informatiques Ă©taient sous-utilisĂ©s. La solution ? Louer lâespace libre aux particuliers. Le cloud Ă©tait nĂ©. Aujourdâhui tout le monde lâutilise, parfois sans mĂȘme le savoir. La synchronisation des appareils Apple, les solutions dâentreprises dâIBM ou la ÂpossibilitĂ© de sauvegarder un Âdocument sur son PC et de le rĂ©cupĂ©rer sur sa tablette en sont autant dâexemples. Nous ne stockons plus nos informations sur nos pĂ©riphĂ©riques, mais nous les envoyons par Internet sur des serveurs Ă distance, afin de pouvoir les rĂ©cupĂ©rer nâimporte oĂč. Les possibilitĂ©s sont immenses : les entreprises peuvent se ÂdĂ©barrasser de leurs encombrants et coĂ»teux serveurs, et les particuliers nâont plus peur que leur disque dur plante.
On nâ«achĂšte» plus un logiciel informatique, mais on «loue» un programme, ses options et lâespace nĂ©cessaire pour stocker les informations. Les opĂ©rateurs se font la guerre et sont prĂȘts Ă casser les prix. Face Ă ses concurrents (IBM, Apple, Amazon, ou encore le petit français OVH, lâun des moins chers du marchĂ©), Google a frappĂ© fort et propose ainsi 100 Go de stockage Ă 1,50 euro par mois, ou 1 To Ă 7,20 euros (il y a seulement quelques mois, câĂ©tait le prix Ă payer pour 200 Go). Cette technologie, que certains nâhĂ©sitent pas Ă comparer Ă lâarrivĂ©e de lâĂ©lectricitĂ© dans les usines, est toutefois dĂ©pendante de nos accĂšs ÂInternet : «Avec une connexion ADSL moyenne, il faut compter 100 jours pour envoyer 1 To de donnĂ©es, Âregrette Arnaud Bertrand, Âdirecteur de la division cloud chez Bull. Vivement la fibre !»
Mathias Chaillot