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February 25, 2025

Mini QR Code Generator
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  • ✅ Accessible: minimally WCAG A compliant
  • 🎹 Customizable colors and styles
  • đŸ–Œïž Export to SVG and PNG
  • 📋 Copy to clipboard
  • 🌓 Light/dark/system-preference mode toggle
  • đŸŽČ Randomize style button
  • 🌐 Available in 29+ languages thanks to deepl-translate-github-action
  • đŸ’Ÿ Save & Load QR Code config
  • đŸ–Œïž Upload custom image for logo
  • 🎭 Presets: Pre-crafted QR code styles
  • đŸ›Ąïž Error correction level: affects the size of the QR code and logo within. Use lower correction levels for bigger pieces of data to ensure that it can be read.
  • 📩 Batch data export: Import a CSV file with multiple data strings and export QR codes for them all at once.
Cash Investigation - Nos données personnelles valent de l'or ! - PeerTube
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Dans cette nouvelle enquĂȘte, l’équipe de Cash va vous rĂ©vĂ©ler comment vos tĂ©lĂ©phones vous espionnent et collectent des donnĂ©es trĂšs personnelles sur votre religion, votre moral ou votre grossesse sans votre consentement. Par exemple, lorsque vous vous connectez sur des sites de santĂ©, vous transmettez des informations qui vont ĂȘtre envoyĂ©es Ă  votre insu Ă  des entreprises appelĂ©es des data brokers. C’est ainsi que vous recevez des publicitĂ©s ciblĂ©es
 Un marchĂ© colossal, estimĂ© Ă  400 milliards d’euros en Europe.

Vous croyez qu’en Ă©teignant votre tĂ©lĂ©phone, ou votre ordinateur, vous pourrez leur Ă©chapper ? Et bien non car nous avons dĂ©couvert qu’ils ont un autre moyen de vous pister, votre carte vitale ! Dans la moitiĂ© des pharmacies françaises, les informations sur les mĂ©dicaments que vous avez achetĂ©s sont transmises au plus gros data broker de donnĂ©es mĂ©dicales au monde, IQVIA. Sans le savoir, 40 millions de Français seraient ainsi pistĂ©s.

Votre vie privĂ©e les intĂ©resse, Cash Investigation s’est intĂ©ressĂ© Ă  eux !

NationalSecurityAgency/ghidra: Ghidra is a software reverse engineering (SRE) framework
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Ghidra is a software reverse engineering (SRE) framework created and maintained by the National Security Agency Research Directorate. This framework includes a suite of full-featured, high-end software analysis tools that enable users to analyze compiled code on a variety of platforms including Windows, macOS, and Linux. Capabilities include disassembly, assembly, decompilation, graphing, and scripting, along with hundreds of other features. Ghidra supports a wide variety of processor instruction sets and executable formats and can be run in both user-interactive and automated modes. Users may also develop their own Ghidra extension components and/or scripts using Java or Python.

In support of NSA's Cybersecurity mission, Ghidra was built to solve scaling and teaming problems on complex SRE efforts, and to provide a customizable and extensible SRE research platform. NSA has applied Ghidra SRE capabilities to a variety of problems that involve analyzing malicious code and generating deep insights for SRE analysts who seek a better understanding of potential vulnerabilities in networks and systems.

If you are a U.S. citizen interested in projects like this, to develop Ghidra and other cybersecurity tools for NSA to help protect our nation and its allies, consider applying for a career with us.

Mon parcours personnel en informatique

Dans cet écrit personnel, je parlerai de mon parcours en informatique, sujet qui me passionne depuis tout petit. J'expliquerai briÚvement mes choix politiques sur le sujet. Je précise que je suis trÚs loin de m'y connaßtre en politique d'une maniÚre générale, je suis assez peu cet univers sur lequel je me sens globalement impuissant, par manque de connaissance. En revanche, mes connaissances techniques en informatique sont suffisamment approfondies pour me permettre de comprendre les enjeux politiques sur le sujet, les choix opérés par les gouvernements et les entreprises de la tech.

La folle évolution du stockage informatique
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La folle évolution du stockage informatique
Capital.fr
10–13 minutes

Films HD, MP3, photos, projets professionnels
 Chaque jour, sans mĂȘme y penser, nous produisons – et donc devons stocker – une masse toujours plus grande de donnĂ©es. Pourtant, l’époque oĂč l’on avait besoin de 12 disquettes pour lancer un logiciel sur un ordinateur Atari n’est pas si lointaine. Au fur et Ă  mesure de l’évolution de nos ordinateurs, puis de nos tĂ©lĂ©phones, il a fallu imaginer de nouveaux moyens pour compiler et retrouver toutes ces informations. A l’heure du big data, le stockage, d’abord analogique, puis numĂ©rique, s’est donc adaptĂ©. Selon la loi de Kryder, du nom d’un ingĂ©nieur amĂ©ricain, nous pouvons techniquement doubler la capacitĂ© de nos disques durs tous les treize mois, tout en en divisant par deux le coĂ»t. Toujours plus d’espace, toujours moins cher : en 1981, le coĂ»t de stockage d’un mĂ©ga­octet (Ă  peine une chanson MP3) Ă©tait de 700 dollars. En 1994, il passait sous la barre de 1 dollar. En 2013, 1 centime suffisait


1890 : la carte perforée, une mémoire à 80 trous

Au dĂ©but du 18Ăšme siĂšcle, le Français Basile Bouchon eut l’idĂ©e de percer des rubans de tissu (puis de carton) pour automatiser son mĂ©tier Ă  tisser. Cent cinquante ans plus tard, Herman Hollerith, employĂ© au United States Census Bureau, dĂ©posa le brevet d’une machine pour lire les trous de ces cartes et les transformer en donnĂ©es exploitables, puis l’utilisa en 1890 pour le recensement, qu’il traita en un an, contre dix prĂ©cĂ©demment. Herman Hollerith, ­persuadĂ© qu’il venait de faire une dĂ©couverte essentielle, lança sa propre sociĂ©tĂ© (IBM) et inventa la mĂ©canographie, ancĂȘtre de l’informatique.

1928 : 50 octets par centimÚtre de bande magnétique

La bande magnĂ©tique est l’une des plus anciennes ­mĂ©thodes de stockage et elle continue Ă  ĂȘtre utilisĂ©e. Mise au point en 1928, elle permettait d’abord d’enregistrer du son et servait dĂšs les ­annĂ©es 1930 Ă  capter des concerts, avant que l’image ne fasse son apparition. ­Rapidement, la bande ­magnĂ©tique fut ­miniaturisĂ©e et enroulĂ©e avant d’ĂȘtre intĂ©grĂ©e dans des boĂźtiers : les cassettes, audio ou vidĂ©o. Le format le plus utilisĂ© fut la VHS, sur laquelle on pouvait rĂ©enregistrer Ă  ­volontĂ©, une rĂ©volution. Dans les annĂ©es 1950, ce ­support fut aussi ­utilisĂ© dans les ­premiers disques durs ­d’ordinateurs. Et s’il semble aujourd’hui en voie de disparition, il continue pourtant de servir, ­notamment grĂące Ă  son ­exceptionnelle rĂ©sistance ­(environ trente ans de durĂ©e de vie) et Ă  des capacitĂ©s de stockage atteignant dĂ©sormais les 5 tĂ©raoctets (soit 5 000 milliards d’octets). ­Ainsi, en 2011, quand Gmail a supprimĂ© par mĂ©garde des millions de boĂźtes mail, Google a pu en restaurer toutes les donnĂ©es, en les ­recherchant sur ces ­fameuses bandes magnĂ©tiques oĂč Ă©tait toujours enregistrĂ©e une copie. Pratique.

1971 : une image sur un disque grand comme une pizza

Alors que les entreprises s’équipaient d’ordinateurs individuels, il leur fallait trouver le moyen d’ajouter de nouveaux logiciels. IBM reprit alors le principe de la bande magnĂ©tique qu’il transforma en disque plat et intĂ©gra dans un support de la taille d’une petite pizza ! Souple et fragile, ce nouveau support n’était pas pratique Ă  transporter et on ne pouvait y Ă©crire qu’une centaine d’octets, soit un document de quelques pages ou
 une image de mauvaise qualitĂ© ! Et si le coĂ»t Ă©tait relativement abordable, le lecteur, lui, Ă©tait hors de prix : quasi celui d’un ordinateur. Au fil des ans, de nouveaux modĂšles apparurent, avec plus de capacitĂ©s dans moins d’espace, comme la disquette 5,25 pouces (13 centimĂštres tout de mĂȘme). On pouvait y enregistrer 360 ko (un livre) Ă  ses dĂ©buts, jusqu’à 1,2 Mo au dĂ©but des annĂ©es 1980.

1982 : une disquette de la taille d'une poche de chemise

En 1984, Apple dĂ©cide d’équiper ses ordinateurs Macintosh avec un lecteur de disquettes 3.5, inventĂ© par Sony. Rapidement, ce format s’impose. Plus solides grĂące Ă  leur conditionnement rigide et avec un volet en mĂ©tal pour protĂ©ger la partie magnĂ©tique, ces disquettes ont un autre avantage, apprĂ©ciĂ© des informaticiens : elles tiennent dans une poche de chemise, leurs mensurations ayant Ă©tĂ© prĂ©vues Ă  cet effet. Avec une capacitĂ© initiale de 720 ko, la disquette passe ­rapidement Ă  1,44 Mo (un morceau MP3 de basse ­qualitĂ© ou une photo en HD en nĂ©cessite au moins le double). Surpris par le succĂšs d’Apple, IBM et ses concurrents intĂšgrent Ă  leur tour ce nouveau format, et la ­disquette devient incontournable, jusqu’à ce qu’elle soit dĂ©passĂ©e par de nouveaux formats. En mars 2011, Sony en arrĂȘte dĂ©finitivement la production. Mais avoir conservĂ© un lecteur Ă  la ­maison peut encore servir : en avril 2014, Cory Arcangel, un fan d’Andy Warhol, a mis la main sur de vieilles ­disquettes contenant une ­dizaine d’images de l’artiste, sans doute les plus vieilles «Ɠuvres d’art numĂ©rique» connues.

1984 : 80 minutes de musique sur les premiers CD-Rom

Si le CD audio a tuĂ© le vinyle en dix ans Ă  peine, le CD-R fera de mĂȘme avec la disquette. Philips et Sony, les deux leaders du marchĂ© ­musical, ont Ă©laborĂ© ­ensemble les standards de ce nouveau format. D’abord cantonnĂ© Ă  l’enregistrement de bases de donnĂ©es, il se dĂ©mocratisa dans les ­annĂ©es 1990. Avec une capacitĂ© de 500 Ă  700 Mo, il permet ­d’enregistrer 80 minutes de musique ou une heure de vidĂ©o, mĂȘme si la qualitĂ© n’est pas au rendez-vous. En 1997, un nouveau format voit le jour : le CD-RW, qui permet de réécrire plus de 1 000 fois sur le mĂȘme disque. DĂšs les annĂ©es 2000, les lecteurs CD-R sont remplacĂ©s par des lecteurs-graveurs, et le grand public peut alors archiver le contenu de son ordinateur. En parallĂšle, le DVD (1995) puis le Blu-ray (en 2006, le disque de 50 Go contient 4 Ă  6 heures de film) permettront d’augmenter la capacitĂ©, et donc la qualitĂ© du contenu. Sony travaille ­maintenant sur son descendant, le Blu-­Violet-ray, qui pourrait contenir jusqu’à 1 tĂ©raoctet (To), soit la totalitĂ© des saisons d’une sĂ©rie ou 50 films en HD.

1994 : 70 disquettes compactées dans un seul disque Zip

Au milieu des annĂ©es 1990, les logiciels Ă©tant de plus en plus lourds, les disquettes ne font plus le poids (il en faut une dizaine pour installer un programme et lancer un jeu). Iomega invente alors la disquette Zip, contenant l’équivalent de 70 disquettes classiques (4 albums MP3 ou 10 minutes de vidĂ©o, une premiĂšre pour le grand ­public). Elle est aussi deux fois plus rapide que la ­disquette et moins chĂšre que le CD-R. Mais Iomega se heurte aux constructeurs, qui n’intĂšgrent pas ses lecteurs. Seules quelques entreprises s’équipent alors d’un lecteur externe, avant que le Zip ne tombe dans l’oubli.

2000 : plus de 100 DVD sur les cartes les plus récentes

A la fin des annĂ©es 1990, ­tĂ©lĂ©phones, appareils photo, CamĂ©scope, consoles de jeux ou lecteurs MP3 ont besoin d’espaces de stockage fiables et de petite taille. Rapides et fonctionnant avec peu d’électricitĂ©, les cartes mĂ©moire Flash (basĂ©es sur la technologie imaginĂ©e par Toshiba, qui permet d’enregistrer sans support magnĂ©tique) deviennent vite incontournables. DiffĂ©rents formats voient alors le jour, la CompactFlash Ă©tant la plus utilisĂ©e. Si les premiĂšres avaient des capacitĂ©s de stockage limitĂ©es (1 Mo), mais suffisantes pour les appareils photo de l’époque, les nouvelles gĂ©nĂ©rations contiennent entre 8 et 16 Go. Certaines montent mĂȘme jusqu’à 512 Go, soit de quoi sauvegarder l’équivalent de
 plus de 100 DVD. Mais il faut y mettre le prix : 1 500 dollars. C’est cher, mais ce n’est rien comparĂ© Ă  ce que c’était. En 1991, 1 Go de mĂ©moire Flash coĂ»tait 45 000 dollars (un iPhone en nĂ©cessite 32 Go).

2000 : Deux ans de musique sur une clé USB

Utilisant la technologie Flash, IBM ­invente un outil qui tient dans la poche : la clĂ© USB. Simple Ă  utiliser, elle est solide et ne se raye pas, contrairement au CD. DĂ©but 2000, les premiĂšres Ă©taient assez grosses, encore chĂšres et ne contenaient que quelques mĂ©gaoctets. En 2007, on pouvait y mettre jusqu’à 16 Go (soit 3 DVD) ; 512 Go dĂ©but 2013 ; 1 To trois mois plus tard. Mais un tel bijou, sur lequel on peut stocker deux ans d’écoute de morceaux MP3, a un prix : 1 050 euros. Pas trĂšs intĂ©ressant : un disque dur externe de mĂȘme capacitĂ© (certes plus encombrant et un peu moins rapide) vaut moins de 100 euros. Mais les prix de la mĂ©moire Flash ­restent Ă©levĂ©s, la demande mondiale Ă©tant plus forte que la production.

2014 : dans le cloud, 1.000 milliards d'octets pour 7,2 euros

Au dĂ©but des annĂ©es 2000, Amazon avait un problĂšme : en dehors des pĂ©riodes de forte affluence, ses immenses serveurs informatiques Ă©taient sous-utilisĂ©s. La solution ? Louer l’espace libre aux particuliers. Le cloud Ă©tait nĂ©. Aujourd’hui tout le monde l’utilise, parfois sans mĂȘme le savoir. La synchronisation des appareils Apple, les solutions d’entreprises d’IBM ou la ­possibilitĂ© de sauvegarder un ­document sur son PC et de le rĂ©cupĂ©rer sur sa tablette en sont autant d’exemples. Nous ne stockons plus nos informations sur nos pĂ©riphĂ©riques, mais nous les envoyons par Internet sur des serveurs Ă  distance, afin de pouvoir les rĂ©cupĂ©rer n’importe oĂč. Les possibilitĂ©s sont immenses : les entreprises peuvent se ­dĂ©barrasser de leurs encombrants et coĂ»teux serveurs, et les particuliers n’ont plus peur que leur disque dur plante.

On n’«achĂšte» plus un logiciel informatique, mais on «loue» un programme, ses options et l’espace nĂ©cessaire pour stocker les informations. Les opĂ©rateurs se font la guerre et sont prĂȘts Ă  casser les prix. Face Ă  ses concurrents (IBM, Apple, Amazon, ou encore le petit français OVH, l’un des moins chers du marchĂ©), Google a frappĂ© fort et propose ainsi 100 Go de stockage Ă  1,50 euro par mois, ou 1 To Ă  7,20 euros (il y a seulement quelques mois, c’était le prix Ă  payer pour 200 Go). Cette technologie, que certains n’hĂ©sitent pas Ă  comparer Ă  l’arrivĂ©e de l’électricitĂ© dans les usines, est toutefois dĂ©pendante de nos accĂšs ­Internet : «Avec une connexion ADSL moyenne, il faut compter 100 jours pour envoyer 1 To de donnĂ©es, ­regrette Arnaud Bertrand, ­directeur de la division cloud chez Bull. Vivement la fibre !»

Mathias Chaillot